[Théâtre à l’amiable]

« Notre cible, c’est la source.
Ou l’inverse. Peu importe. »




Développé par la cie Combats Absurdes, le Théâtre à l’amiable est une forme mêlant théâtre-forum, improvisations, et scènes écrites. Face à la scène, les spectateurs assistent à une représentation qui leur est « étrangement adressée » : ils ne savent pas très bien s’ils en sont la source ou la cible.

Reportage – « Théâtre à l’amiable »




Vidéo réalisée lors d’une création de théâtre à l’amiable pour l’Adiaf-Savarahm,
le 18 juin 2015, au TNP / Villeurbanne.

Conception et mise en scène : Matthieu Loos

Collaborations artistiques : Elise Dano, Philippe Muyard
Distribution : Elise Dano, Julie Doyelle, Florian Langlais, Matthieu Loos, Lionel Martin (saxophones)
Création lumière : Mikaël Gorce
Scénographie : Rodrigue Glombard
Création vidéo : Philippe Muyard, avec Romain Gerlach et Laurie Desmaroux

Avant tout, il y a donc une source.
Un thème, une population… bref, une substance dans laquelle les artistes plongent pour produire une pièce de théâtre singulière. Ainsi, l’oeuvre créée est nourrie à la source, et la ravitaille. Le spectacle s’inspire d’une matière qu’il alimente lui-même.

Pendant quelques mois, la compagnie anime des ateliers d’écriture auprès de sa cible (une association, un réseau d’entreprises, une population particulière, etc…). Aussi, elle rencontre les acteurs susceptibles de nourrir chacun des artistes sur la thématique du spectacle (psychologues, accompagnants, etc…). Ainsi abreuvés, ceux-ci imaginent leur pièce de Théâtre à l’Amiable. Ils la répètent, et façonnent collectivement leur oeuvre.

Le spectacle lui-même est une réelle expérience partagée.
Lors de chaque représentation, tout est possible ! Des espaces sont laissés pour échanger avec la salle, façon théâtre-forum. Des spectateurs peuvent même monter sur scène pour jouer leur propre rôle. D’autre moments sont entièrement improvisés, en fonction des réactions des spectateurs. L’attention des artistes est entièrement captée par le génie de l’échange, et la manière dont celui-ci transforme la représentation, pour que celle-ci soit pleinement ressentie comme une expérience partagée entre les artistes et les spectateurs, entre la source et la cible. Le reste, c’est de la poésie.